Le métier premier de Michel Parmigiani n’est pas l’horlogerie nouvelle qui porte son nom, mais la restauration. L’homme s’est attaché depuis 35 ans les faveurs de la Fondation Sandoz, dont il assure la restauration de l’immense collection. Serait-ce toujours sa source d’inspiration ? Son Ovale Pantographe en atteste. La pièce est un hommage à une création de Vardon & Stedmann des années 1800. Il n’y a guère plus simple que son principe et, pourtant, son fonctionnement est d’une rare complexité : déployer deux aiguilles dans une boîte ovale... dont elles épousent progressivement les contours. En termes plus simples, les aiguilles pantographes s’étirent et se rétractent en fonction des heures qu’elles viennent souligner. Curieusement, en un siècle où les amateurs raffolent de complications ludiques, personne jusqu’à ce jour n’avait reproduit celle-ci.
Cette forme de prime abord féminine a été ici travaillée dans ses moindres subtilités pour en faire une interprétation masculine dont elle conserve la douceur. Proportions,rondeurs, finitions, tout le savoir-faire de la maison se retrouve ainsi dans cette pièce déclinée aujourd’hui en une version tourbillon.
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