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Blancpain, reprend le large

Blancpain et les océans, c’est une histoire d’amour qui dure – une impulsion donnée par Marc A. Hayek, président et CEO de la maison. Lui-même féru de plongée, l’homme a initié un mouvement global de soutien à la conservation des océans. Plusieurs programmes sont ainsi regroupés sous une initiative globale, le Blancpain Ocean Commitment, BOC pour les intimes. Mise en protection de larges superficies, expéditions scientifiques, photographiques, films, expositions, sans même compter les éditions spéciales de montres qui viennent abonder le fond de la mission : le Blancpain Ocean Commitment est l’un des programmes de mécénat horloger les plus durables et efficaces de ces dernières décennies.

 

 

PERSISTANCE ET FIDÉLITÉ

À l’heure d’une certaine retenue budgétaire ou de choix de sponsoring plus opportuns, voire opportunistes, Blancpain confirme donc un engagement sans faille pour les océans, sur le très long terme, et avec une diversité de projets qui permet de couvrir tout le spectre de son engagement : éducation, prévention, action. Les résultats sont à la hauteur de cet engagement. Le Blancpain Ocean Commitment cumule 19 expéditions conduites et 4 200 000 kilomètres carrés de surface marine protégée, répartis au sein de 11 zones différentes à la surface de la Terre.

 

MYTHIQUE FIFTY FATHOMS

En termes horlogers, la Manufacture valorise également son propre patrimoine, incarné au sein d’une pièce à nulle autre pareille : la Fifty Fathoms. Considérée depuis sa sortie en 1953 comme l’une des premières montres de plongée modernes, la pièce est aujourd’hui toujours en collection. La première Fifty Fathoms était déjà dotée d’un mouvement automatique en 1953, et c’est précisément l’un des attributs qui a fait sa différence. Depuis, la pièce est en évolution perpétuelle, même si elle a toujours su préserver son design originel, lisible, sobre et fonctionnel. La majorité des Fifty Fathoms contemporaines à trois aiguilles est dotée du calibre 1315 avec échappement en silicium, offrant une impressionnante réserve de marche de 120 heures (soit cinq jours complets).

 

GOMBESSA, PROJET D’UNE VIE

L’une des initiatives les plus en vue du Blancpain Ocean Commitment est le projet Gombessa, mené avec le plongeur et scientifique Laurent Ballesta. La Manufacture travaille avec le biologiste plongeur depuis huit ans. Gombessa en est actuellement à sa cinquième grande mission. Chacune se caractérise par un mystère scientifique, un défi de plongée et la promesse d’images extraordinaires. Réalisée en 2019 en Méditerranée, au large des côtes françaises, Gombessa V n’a pas fait exception. Au cours de l’expédition, qui a exigé deux ans de préparation, Laurent Ballesta et trois compagnons de plongée ont réalisé une première mondiale : associer plongée à saturation et plongée sous-marine à l’aide de recycleurs en circuit fermé. Soutenus à terre par une équipe de 30 professionnels, les quatre hommes ont passé 28 jours immergés dans une station de cinq mètres carrés, pour explorer chaque jour le milieu sous-marin à des profondeurs allant de 60 à 145 mètres. Au total, 400 heures de plongée ont ainsi été cumulées dans l’obscurité des grands fonds. Malgré les circonstances extrêmes, cette technique sans précédent a permis aux plongeurs de découvrir et de photographier 21 nouvelles espèces sous-marines, révélant ainsi de nouveaux secrets de la Méditerranée.

 

 

OCEANA, CAP SUR LE MEXIQUE

Aujourd’hui, la Manufacture Blancpain s’engage dans une nouvelle aventure. Nom du projet : Oceana. C’est la plus grande organisation internationale dédiée exclusivement à la conservation des océans. Le partenariat é été annoncé lors d’un récent gala de charité à New York, durant lequel furent levés plus de 1,2 million de dollars (un million d’euros) pour la conservation des océans. Andrew Sharpless est le président d’Oceana. Pour lui, « l’implication de Blancpain aidera nos équipes de campagne à mettre en place une gestion scientifique de nos océans – incluant l’arrêt de la surpêche, de la pollution plastique et du déclin de la biodiversité – et à étoffer les centaines de victoires politiques et les quelque quatre millions de kilomètres carrés d’océan protégés. »

 

Dans le cadre de leur partenariat, Oceana et Blancpain mèneront en 2021 une expédition à Arrecife Alacranes (Scorpion Reef), le plus grand récif corallien au sud du golfe du Mexique. Ce site a été déclaré réserve de biosphère par l’UNESCO et le gouvernement mexicain en a fait un parc national regroupant plus de 500 espèces de poissons et 34 espèces de coraux. Une étude récente a d’ailleurs désigné Arrecife Alacranes comme un récif sain et varié, capable de résister aux effets du changement climatique. Malgré la biodiversité du récif et sa résilience, il n’existe que peu de règlementations pour protéger cet habitat de la pêche destructive. Durant l’expédition, Oceana et Blancpain documenteront donc l’état du récif et de la vie sous-marine par le biais d’images et de vidéos, mais également de techniques scientifiques de pointe, comme l’analyse de l’ADN environnemental et la modélisation photogrammétrique 3D. Oceana utilisera ensuite ces informations afin d’inciter le gouvernement mexicain à renforcer les protocoles de protection d’Arrecife Alacranes.

 

LA BATHYSCAPHE PASSE AU VERT

Quand l’une des plus célèbres plongeuses de l’histoire se dote de l’une des complications les plus appréciées des collectionneurs, le résultat est évidemment détonnant. C’est aujourd’hui le cas avec la nouvelle Fifty Fathoms Bathyscaphe Chronographe Flyback. Sa particularité : une nouvelle livrée inédite de vert, du cadran à la lunette. Cette teinte, rarissime pour la Fifty Fathoms, permet également de démontrer tout le savoirfaire de la Manufacture Blancpain en matière de fabrication de cadrans.

 

 

Un long processus créatif

Des dizaines d’étapes de travail sont nécessaires, sans compter la recherche de la nuance idéale. Une fois achevées les phases initiales consacrées à la forme et aux ouvertures, le cadran subit un polissage en deux temps : le premier pour éliminer les rayures et le second pour obtenir une apparence douce et lisse. S’ensuit une série de procédés destinés à procurer à la surface une texture particulière, dont un soleillage qui offre au cadran un motif à traits rayonnants prenant naissance en son centre. Les emplacements des compteurs du chronographe sont alors creusés puis azurés afin d’apporter davantage de relief à l’ensemble. La coloration peut dès lors commencer. Ce travail requiert une grande technicité. Une succession de couches nanométriques de matière est déposée sur le cadran. Les rayons lumineux, transformés par la surface, réfléchissent la teinte recherchée. Le cadran de la Fifty Fathoms Bathyscaphe Chronographe Flyback révèle alors ses subtils tons de vert qui changent selon l’angle d’incidence de la lumière, adoptant parfois des nuances métalliques.

 

 

Un mouvement ultra moderne

Côté fond, les collectionneurs pourront admirer le calibre Manufacture F385 à travers le fond saphir de la pièce. Ce mouvement chronographe à remontage automatique bat à la fréquence de 5 Hz, permettant de diviser chaque seconde en intervalles de 1/10ème de seconde. Cette fréquence élevée garantit une précision accrue, notamment lors du chronométrage d’évènements. Le mouvement F385 est doté d’un embrayage vertical et d’un chronographe à roue à colonne. Il dispose d’une fonction flyback qui permet une remise à zéro et un redémarrage instantané du chronographe par simple pression sur le poussoir situé à quatre heures.

 

 

 

UNE PLONGEUSE DANS LE DÉSERT

Il n’est pas courant de voir une montre de plongée arborant les couleurs du désert. Encore moins de la Vallée de la Mort, aux États-Unis, l’un des déserts les plus chauds de toute la surface du globe ! Pourtant, la livrée de cette nouvelle édition de la mythique Fifty Fathoms ne doit rien au hasard. La « Fifty Fathoms Bathyscaphe Day Date Desert Edition », limitée à 500 exemplaires, est inspirée d'une montre de plongée Blancpain des années 1970.

 

Elle se caractérise par un cadran beige sable dégradé avec un décor soleillé. Cette nuance évoque le désert, et plus précisément la Vallée de la Mort, en Californie, où Ernest H. Brooks II, pionnier de la photographie sous-marine et contributeur au projet Edition Fifty Fathoms, effectua une plongée spectaculaire en 1962 : celle de Devils Hole, ou Trou du Diable, un gouffre subaquatique qui pénètre dans les entrailles de la terre à plus de 120 mètres de profondeur avant de déboucher sur une gigantesque rivière sousmarine. Le Trou du Diable a également la particularité d'être l'abri exclusif d'une espèce gravement menacée de poisson, le Cyprinodon diabolis, dont Brooks prit les premiers clichés. Si cette nouveauté affiche une allure vintage, sa mécanique est résolument moderne. Logé dans un boîtier en acier satiné de 43 millimètres étanche à 30 bar (environ 300 mètres), le mouvement de Manufacture 1315DD offre toutes les performances indispensables à une montre de plongée. Il offre en outre une réserve de marche de cinq jours, rarement atteinte en horlogerie. Autre atout majeur, son balancier est muni d'un spiral en silicium, gage de précision et de résistance aux champs magnétiques. Le fond en verre saphir de la montre permet d'admirer les finitions de ce mouvement haut de gamme, dont sa masse oscillante en or revêtue d'un traitement de surface.

 

 

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